La cigarette est souvent prise comme un outil de sociabilité, un signe d’appartenance surtout chez les jeunes âgés de 18 à 25 ans. Les jeunes étudiants considèrent même le tabac comme un agent anti-stress.
Fumer est un geste banal pour la majorité des fumeurs, et pourtant la cigarette est une drogue puissante qui nuit considérablement à votre santé et à celle de votre entourage. Le tabac seul serait responsable de 73 000 décès par an en France, ce chiffre ne porte que sur les fumeurs actifs. Par ailleurs, le tabac baisse en moyenne de 20 à 25 ans d’espérance de vie d’un fumeur par rapport à un non-fumeur. Il faut noter que la France compte à peu près 16 millions de fumeurs.
Une enquête sur la santé des étudiants réalisée sur un échantillon de 16 500 étudiants montre que 30% des étudiants fument régulièrement.
Une enquête réalisée en 2013 par nos chercheurs sur un échantillon de 1 876 étudiants volontaires de la région Haute Normandie, a montré que 23,2% des étudiants fumait au moins une cigarette par jour.
Mais alors…pourquoi autant d’étudiants fument ? L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale a pointé le stress parmi les facteurs à risque. Citons aussi la génétique ou encore les influences sociales.
Le tabac contient de la nicotine, cette dernière est très addictive et elle agit directement sur le système nerveux central, provoquant une dépendance complexe. Arrêter de fumer est donc pour la grande majorité des fumeurs, un véritable calvaire. Des échecs à répétitions sont souvent nécessaires avant d’arriver à se libérer de cette drogue douce.
Des symptômes de manque surviennent quand on cesse sa consommation habituelle et les signes ressentis alors peuvent être très intenses et varient en fonction de la durée et de la fréquence de l’intoxication. Il existe en effet trois types de dépendance au tabac :
Elle se traduit par une sensation de manque dont les signes constatés le plus souvent sont les suivants :
Tous ces troubles sont essentiellement liés au manque de nicotine et peuvent être améliorés.
Cette dépendance est sans doute liée aux effets psychoaffectif de la nicotine qui procure du plaisir, de la détente. Les fumeurs qui présentent les signes de ce type de dépendance diront qu’ils ont besoin d’une cigarette pour se sentir moins stressé, moins angoissé ou qu’ils ont besoin une cigarette pour se relaxer, réfléchir ou surmonter leurs émotions. Cette forme de dépendance est plus complexe et peut se manifester juste peu de temps après les premières cigarettes fumées.
C’est une forme de dépendance qui dépend surtout des circonstances sociales qui suscitent l’envie de fumer. Donc la pression sociale et l’entourage de chaque fumeur portent toute la responsabilité de cette dépendance.
Finalement, peu importe la forme de dépendance, elle s'installe d'autant plus vite que le consommateur est jeune.
En terme de perte humaine,
Enfin, le tabac peut jouer sur votre état de fertilité mais dans le mauvais sens :
Pour réussir à se débarrasser de la cigarette, il est important de bien se préparer et d’utiliser quotidiennement des outils et des trucs efficaces.
Il existe de nombreuses méthodes pour arrêter, notamment :
Sous certaines conditions, la cigarette électronique peut être une alternative. On ne sait pas encore si la cigarette électronique est sans danger. Sa toxicité étant a priori plus faible que celle de la cigarette traditionnelle, certains médecins tabacologues pensent qu’elle pourrait aider les fumeurs à arrêter :
De plus, fumer coûte cher. Calculez combien vous coûte votre consommation aujourd’hui sur le site de Tabac Info Service (https://www.tabac-info-service.fr/Mes-outils/La-calculette)