Que savoir?

Bien manger, c’est adopter une alimentation variée et équilibrée, c’est-à-dire manger de tout mais en quantités adaptées. Cela consiste à privilégier les aliments bénéfiques pour notre santé (fruits, légumes, féculents, poissons, viande…), et à limiter la consommation de produits sucrés (confiseries, boissons sucrées…), salés (gâteaux apéritifs, chips…) et gras (charcuterie, beurre, crème…).

Cet équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou même sur une journée ou sur plusieurs de la semaine mais plutôt dans la durée.

Une alimentation variée et adaptée à l'âge contribue à rester en bonne santé et à prévenir certaines maladies (cardio-vasculaires, ostéoporose, diabète, cancers, par exemple). Associée à l’activité physique, elle favorise le maintien du poids.

L’alimentation est donc un des facteurs protecteurs important de notre santé, les aliments que l’on mange jouent un rôle majeur sur nos performances physiques et intellectuelles mais également sur nos défenses immunitaires, et il faut s’attendre à des conséquences parfois graves en cas de très mauvaise hygiène alimentaire.

Les conséquences sont multiples, voici les plus fréquents :

• Prise de poids pouvant mener à l'obésité
• Fatigue suite à l’absence de vitamines et de minéraux
• Sautes d’humeurs
• Irritabilité
• Manque de mémoire
• Troubles digestifs
• Diabète
• Risques de développer les maladies cardiovasculaires
• La dyslipidémie : taux élevé de mauvais cholestérol
• Hypertension
• Certains cancers

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Les études de l’Observatoire de la Vie Etudiante montre année après année les chiffres alarmants :

• 1 étudiant sur 5 ne consomment pas plus de 2 repas par jour
• 24% ne mangent pas de fruits et 35% ne mangent pas de légumes chaque jour
• 95% grignotent entre les repas
• 11% présentent un surpoids voire une obésité
• 12% sont victimes d’une maigreur anormale

La principale cause d'une mauvaise alimentation semble être le manque de temps, en effet, 70% des étudiants considérant leur alimentation comme déséquilibrée disent n'accorder que 15 à 30 minutes à leur déjeuner. Le manque de moyen est souvent décrié néanmoins seuls 12% des étudiants ne consommant que 2 repas par jour avancent cette cause.

Ces sont les aliments des 5 premiers groupes qui sont à consommer à chaque repas. Les produits sucrés sont plutôt des aliments plaisirs, à garder pour les moments de réconfort (PNNS)

Manger équilibré au quotidien est important pour garder la forme et pour bien réussir vos études. Chaque groupe d’aliments va en effet vous apporter une partie des nutriments indispensable à votre organisme.

Bien manger, n’a rien à voir avec les moyens financiers, il s’agit tout simplement d’un principe consistant à choisir ses aliments dans les différents groupes alimentaires : les légumes et les fruits (la moitié de l’assiette), les produits céréaliers (le quart de l’assiette), les viandes et les substituts (l’autre quart), auxquels on additionnera un apport de produits laitiers pour bénéficier du calcium.

De ce fait, votre repas sera composé d’une bonne dose de glucides, suffisamment de protéines et peu de lipides. Donc une alimentation variée est synonyme d’une alimentation équilibré.
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Bien manger ou adopter une bonne hygiène alimentaire ne veut pas dire se priver, ne tombez pas dans le panneau de l’obsession alimentaire. Chercher à tout prix à éviter, à supprimer certains nutriments n’est pas la solution d’une alimentation équilibrée, comme on dit « La valeur des aliments ne se résume pas à la somme ou la soustraction de leurs nutriments ». Tout est dit, il faut juste rester simple et respecter les règles standard d’une alimentation équilibrée. Dans le cas contraire, vous risquez d’être piégé dans un cercle vicieux qui peut entraîner des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA).

Les troubles de l’alimentation, aussi appelés troubles des conduites alimentaires ou du comportement alimentaire (TCA), désignent des perturbations graves du comportement alimentaire. Le comportement est considéré comme « anormal » parce qu’il est différent des pratiques alimentaires habituelles mais surtout parce qu’il a des répercussions négatives sur la santé physique et mentale de l’individu.

Il existe trois formes cliniques principales de TCA :

• L’anorexie mentale : la restriction alimentaire excessive et paradoxale aboutit à un poids trop bas; elle peut alterner avec des épisodes de boulimie (anorexie « mixte »)
• La boulimie : des « crises » de consommation incontrôlée de nourriture sont suivies de comportements anormaux (souvent vomissements) pour maintenir son poids
• L’hyperphagie : la consommation massive et brutale de nourriture, pendant les repas ou en dehors, mais sans vomissement, conduit rapidement à une obésité.

Des enquêtes sur la vie des étudiants ont montré que les étudiants sont très touchés par ces phénomènes. Une étude récente de Ta Santé en Un Clic qui a été réalisée sur un échantillon de 3457 étudiants de l’université de Rouen montre que 20% d’entre eux seraient concernés par les TCA.
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Les causes peuvent être multiples et variées. Néanmoins, les chercheurs ont identifié quelques facteurs de risque :

• Stress
• Violences (psychologiques, physiques, sexuelles)
• Maladies, accidents, deuil
• Stress scolaire, universitaire, professionnel…
• Facteurs familiaux : dépression, addictions, TCA, séparations parentales
• Périodes de vulnérabilité particulière: adolescence, adulte jeune, grossesse et post-partum
• Facteurs génétiques

Parfois, les signes sont évidents, parfois ils sont plus subtils. En voici quelques-uns :

• Grande préoccupation pour son alimentation, son poids, le nombre de calories et l’idée que les gens se font de son apparence
• Changement dans les habitudes alimentaires (éliminer les desserts et les aliments riches en gras, compter les calories, exprimer le désir de manger seul)
• Excuses pour éviter de manger avec le reste de la famille : « j’ai déjà mangé », « je n’ai pas vraiment faim », « je vais manger plus tard »
• Faible estime de soi
• Retrait social
• Conviction d’être gros alors que le poids est normal ou inférieur à la normale
• Colère ou refus de reconnaître un problème

Les signes ci-dessus peuvent être révélateurs d’un trouble alimentaire en développement, tandis que des signes ci-dessous indiquent que vous avez déjà adopté des conduites alimentaires désordonnées.

Voici certains symptômes de Troubles du Comportement Alimentaire confirmé :

Il faut noter qu’il existe des formes moins typiques ou débutantes de TCA (régimes, grignotage, troubles digestifs…). Par contre toutes les formes de TCA ont des points communs : obsessions alimentaires, phobies, peur de grossir, dépendance à l’alimentation, angoisses, dépression, culpabilité etc… Les TCA sont des addictions (dépendances) à un produit (nourriture) ou un comportement (restriction, vomissements, hyperactivité…).