• alcool

    Alors que l’alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France, les volumes consommés se répartissent très inégalement. La consommation de boissons alcoolisées constitue une composante importante des pratiques culturelles françaises et de certaines formes de sociabilité qui interviennent dès l’adolescence.

    5millions

    En France, 5 millions de personnes ont des difficultés médicales, psychologiques ou sociales liées à l’alcool.

    82pourcent

    Une nouvelle enquête (2018) montre que 82% des étudiants ont déjà consommé de l’alcool. Ils ont tendance à boire pour relâcher la pression et les excès sont presque toujours synonymes de soirées étudiantes.

    54pourcent

    Si le stress est la première raison pour laquelle les étudiants consomment de l’alcool (54%), beaucoup le font également pour être plus à l’aise socialement (42%) et un bon nombre juste pour ressentir le plaisir de l’ivresse (28%).

    • Des signes inquiétants ?
      signes inquietants

      Si lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n’êtes plus, au moins sur le moment, maître de votre consommation.
      Repérer les augmentations de consommation, ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont des signes qui peuvent vous alerter.

      signes inquietants

      Une consommation d’alcool peut également devenir problématique si elle modifie votre comportement et vos relations avec vos proches. Même subjectives, les remarques de votre entourage vous permettent de vous poser certaines questions : « Est-ce que je bois trop, ou trop souvent ? », « Mon comportement me nuit-il quand je suis sous l’effet de l’alcool ?

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    • Qu'est ce que l'alcoolémie ?
      alcool

      L’alcoolémie est le taux d’alcool dans le sang, dépend entre autres, du degré d’alcool et du volume ingéré. De façon global, un verre standard d’alcool fait augmenter l’alcoolémie de 0,20 à 0,25 g/l. Quand on boit un verre, l’alcoolémie atteint son maximum environ 1 heure après (30 minutes si on n’a pas mangé depuis plus de 2 heures). Il faut alors compter environ 1 heure 30 pour éliminer chaque verre d’alcool. Alors si on prend la route mieux vaut s’abstenir

    • L'alcool à consommer avec modération

      La quantité d’alcool contenue dans un verre standard (tel que servi dans un bar) est toujours la même. Un verre est égal à 10g d’alcool, soit :

      • Un verre de whisky (2,5cl) à 40°
      • Un verre d'apéritif (7cl) à 18°
      • Une coupe de champagne (10cl) à 12°
      • Un verre de whisky (2,5cl) à 40°
      • Un verre d'apéritif (7cl) à 18°
      • Une coupe de champagne (10cl) à 12°

      Il faut savoir que le taux d’alcoolémie varie bien évidemment en fonction de la quantité d’alcool consommé, mais également de la vitesse de consommation, de la corpulence, du sexe, de l’âge, du fait d’être à jeun ou d’avoir mangé, de l’état de santé et de votre fatigue éventuelle

    • Que se passe-t-il dans l’organisme quand on boit de l’alcool ?
      action organisme

      L’alcool a effet psychostimulant, ceci veut dire qu’il agit sur le fonctionnement du cerveau et il déforme la conscience et les perceptions ainsi que les comportements.

      Consommer de l’alcool à faibles doses occasionne une sensation de détente, d’euphorie, voire d’excitation. Il désinhibe et aide à s’affranchir de sa timidité. Il libère la parole et contribue à lâcher-prise. Et les réflexes commencent à diminuer progressivement, si rien n’est fait le consommateur se dirige dans une phase d’ivresse.

      Elle se caractérise par une mauvaise coordination des mouvements, une élocution troublée difficile, une diminution des réflexes et des troubles de la vigilance jusqu’ à un état de somnolence. D’autres signes plus prononcés telles que des pertes de mémoire jusqu’au trou noir peuvent apparaitre si le consommateur n’agit pas au bon de sa conscience. A des très fortes doses, il y a un risque majeur de tomber dans un coma éthylique. Ce dernier constitue une urgence médicale. Faute de soins, le risque de nourrir est inéluctable.

    • Ma consommation est-elle devenue addictive ? Suis-je dépendant ?

      Si votre désir d’alcool est fréquent, voire continu, si vous ressentez des envies irrépressibles de boire, probablement êtes-vous devenu dépendant

    • Binge drinking, nouvelle mode d’alcoolisation

      Le « Binge drinking » est un nouveau mode particulier et dangereux de consommation massive d’alcool, généralement sur une courte période temps avec le seul objectif d’être saoul le plus vite possible. En France, ce phénomène est encore appelé "alcool défonce" ou "biture express" est plus connu sous le nom d’Alcoolisation Ponctuelle Importante (API).

      illustration binge drinking

      À vrai dire, le binge drinking consiste à boire au moins 5 unités (1 unité étant 1 verre standard) pour les garçons et 4 unités pour les filles en moins de 2 heures (l'alcoolémie atteinte est alors supérieure à 0.8 g/l).

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      Le binge drinking et les étudiants

      Chez les étudiants, la manie de boire beaucoup d’alcool en peu de temps est un rituel d’intégration. C’est une pratique souvent mise en place lors des weekends d’intégration, ou simplement de soirées. Les étudiants sont prés de 50% à connaître des alcoolisations ponctuelles importantes dans l’année, contre 32 % des actifs et 25 % des chômeurs du même âge.
      Consulter l'article sur NCBI

      Binge drinking et les étudiants Normands

      Chez les étudiants de Haute Normandie, M.P. Tavolacci, chercheure en épidémiologie au CHU de Rouen a mené une enquête sur un échantillon de 3 626 étudiants volontaires afin d’évaluer la fréquence du binge drinking ainsi que les comportements associés au sein de ce large échantillon d’étudiants de Haute Normandie. Les résultats de cette étude montrent qu’un étudiant sur deux avait un binge drinking occasionnel (1 fois/mois au moins) et un sur 7 un binge drinking fréquent (plus d’une fois/mois), la prévalence du binge drinking (au moins une fois par semaine) était de 16,3%. Une corrélation positive a été retrouvée entre des binge drinking fréquents et les étudiants de sexe masculin (4 fois plus de risque que les étudiantes), les étudiants habitant en location (plus à risque que ceux habitant chez leurs parents), les étudiants d’école de commerce, les étudiants qui faisaient au moins une fois par semaine du sport, les fumeurs, les utilisateurs de cannabis. Par contre être boursier et vivre en couple diminuerait le risque d’avoir un binge drinking fréquent.

      Graves conséquences du binge drinking

      Les binge drinkers ont un risque de présenter des dommages cérébraux à la fois structuraux et fonctionnels. Les effets du binge drinking se répercutent surtout sur la mémoire épisodique avec une altération des fonctions exécutives sur la prise de décision, la planification ou la flexibilité mentale


      Voir la vidéo.

      La sévérité de ces atteintes dépendrait des épisodes de gueule de bois et des black-out (trous de mémoire).

      Certaines études ont démontré des différences liées au sexe dans les effets du binge drinking, les effets cognitifs de ceux-ci semblent plus importants chez les filles que chez les garçons, à dose consommée identique.

      Sur le long terme, les binge drinkers s’exposent à une dépendance plus élevée d’alcool à l’âge adulte. Ainsi, certaines études ont également démontré que plus le binge drinking est pratiqué jeune, plus important est le risque de contracter des troubles anxio-dépressifs à l’âge adulte.

      Le dernier point très intéressant à savoir, est que le cycle ivresse-abstinence n’est pas un bon compromis car il serait plus délétère pour le cerveau qu’une consommation quotidienne.

    • Répercussion de l’alcool sur la santé

      L’alcool ingéré passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins, il se répartit dans tous les organes en particulier le cerveau. Dans un premier temps, la diminution des réflexes et de la vigilance est incontestable.

      cerveau

      l’alcool touche les fonctions cérébrales, entraîne une altération du jugement, une diminution de la vigilance et des réflexes, rétrécit le champ visuel, favorise la prise de risque. À long terme, il provoque anxiété, irritabilité, agressivité et même dépression .

      coeur

      troubles du rythme, hypertension, maladies cardiovasculaires.

      estomac

      apport calorique de 7 Kcal/g favorisant une prise de poids. Nausées, vomissements, douleurs intestinales, ulcères et cancers.

      foie

      cirrhoses, hépatites, cancers hépatiques.

      mort

      l’alcool est impliqué dans 25% des accidents mortels chez les conducteurs de 18 à 35 ans.

    • Pour réduire le nombre de fois où vous buvez de l’alcool
      eau

      Ne buvez pas de boisson alcoolisée pour calmer votre soif : prenez de l’eau ou une boisson sans alcool

      nuit

      Commencez à consommer de l’alcool le plus tard possible dans la journée

      no drink

      Choisissez certains jours de la semaine au cours desquels vous ne consommerez aucune boisson alcoolisée

      sport

      Prévoyez des activités nouvelles pour remplacer les moments où vous aviez l’habitude de boire de l’alcool (quand vous vous ennuyez, quand vous êtes tendu, après le travail ou le soir, etc…)